Un sujet pas super
folichon a priori puisqu’on va
quand même causer d’une maladie mortelle. Mais comme c’est un sujet super
fascinant du point de vue scientifique et qui se prête bien à dessiner des
gentils personnages qui se muent en vilains méchants pas beaux (ceux qui
connaissent doivent voir où je veux en venir, pour les autres il va falloir
attendre encore un peu), eh bah vous aller en manger grave !
Les maladies à
prion ont beaucoup fait parler d’elles dans le années 90. Souvenez-vous de la
crise de la vache folle :
Les maladies à
prion sont des maladies neurodégénératives
à l’issue irrémédiablement fatale affectant de nombreuses espèces de mammifères
dont des animaux d’élevages (bovins, ovins et caprins) et l’Homme. Il n’existe
à l’heure actuelle aucun traitement pour ces maladies. Elles se manifestent
par une atteinte des fonctions intellectuelles (démence),
des changements comportementaux et des signes
neurologiques :
troubles de la coordination des mouvements, troubles de l’élocution, troubles sensitifs,
myoclonies (secousses musculaires brèves), etc… Une caractéristique essentielle
de ces maladies, et j’y reviendrai par la suite, est qu’elles sont transmissibles. La période d’incubation
peut être extrêmement longue (jusqu’à plusieurs dizaines d’années chez
l’Homme). Cependant à partir des premières manifestations cliniques,
l’évolution de la maladie se fait rapidement et sans rémission jusqu’au décès.
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